Quoi de neuf pour notre Association, que vous avez soutenue à ses débuts, fin 2013, via notre crowdfunding ?
Des apports et des pertes d’énergie. Commençons par les apports : sans classement, cette énergie vient des bénévoles et coachs, des bénéficiaires, des partenaires. De nombreux Archinovateurs (ceux qui ont fini le parcours) se sont engagés dans l’association, à Grenoble et à Lyon. Sur le socle des fondateurs à Grenoble (un clin d’œil à Gérard qui prend un peu de recul, et sans lequel l’association n’aurait pas eu ce déploiement), l’équipe de coachs constituée en 2015 s’est développée à Lyon et Grenoble, gonflée en 2016 de nombreuses recrues désirant s’impliquer dans l’Arche. C’est maintenant l’énergie d’une vingtaine de personnes expérimentées qui gonfle les voiles de l’Arche Aux Innovateurs. Dans le positif, on a bien sûr les stagiaires, ce qu’ils nous apportent au quotidien dans les parcours et après. Que d’émotion en les entendant restituer ce que leur apporte cette aventure ! Quelle satisfaction de constater les reprises d’emploi ou d’activité ! Imaginez, près de 80% de retour à l’activité, pour des demandeurs d’emploi depuis en moyenne 12 mois, junior et surtout seniors. Leurs forces s’ajoutent aux notres pour avancer. Et savez-vous ? Nous venons de passer la barre des 100, avec 2 équipes ayant débuté le 2 mai à Grenoble et Lyon. Imaginiez-vous, avec votre aide, qu’on en serait là 3 ans après ? Dernier apport d’énergie, les partenaires, plus largement tous ceux qui entendent parler de notre association, rencontrés au hasard des discussions et réunions. Par exemple les 400 personnes sensibilisées en information collective, les 250 personnes interviewées qui ont constitué les 20 équipes ayant réuni les 100 ArchiNovateurs ayant fait le parcours. Que de positif !
Il y a aussi des vents contraires, essentiellement pour le financement et le déploiement des actions. Que d’énergie perdue pour financer notre activité non lucrative, non marchande, non concurrentielle, d’intérêt général sur les critères objectifs retenus par l’administration fiscale. Que de fausses pistes pour le financement public, ou de la formation continue, ou via les entreprises. Oui, nous sommes d’intérêt général, la balance économique entre dépenses épargnées (celles des demandeurs d’emploi indemnisés, notamment senior, qui retrouvent un job) et coût sur financement public est largement excédentaire. Mais à qui faire comprendre cela ? Bon, on y arrive, mais que d’énergie perdue en chemin, qui pourrait plus utilement être mise sur stagiaires et entreprises. Conseil aux décideurs : simplifier ce mille feuille, se baser sur l’évaluation pour choisir en confiance.
Allez, retournons au positif ; à l’action locale, aux diverses reconnaissances. Le collectif de l’Arche reste bien motivé, a plaisir à co construire, à innover aussi dans le social. Loin des extrêmes, nous pratiquons le vivre ensemble.
Bienveillance constructive ou agressivité aveugle ? Espoir et énergie pour progresser ou repli face aux difficultés ? Nous avons choisi, à notre modeste échelle !
Bruno pour l'équipe de l'Arche